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BloGaLoutre


Séance de dédicaces

A partir du 6 novembre 2006, vous pourrez me voir en vrai au Festival International du Film Indépendant de Bruxelles (FIFI pour les intimes) dans lequel j'officie comme bénévole à la validation du "t'as des baskets tu rentres..." (ce festival milite contre l'exlusion sociale et culturelle, tant mieux sinon je rentrais pas).
Je serai donc habillée par le Centre Multimédia de Bruxelles d'un magnifique T-Shirt que même je pourrais le garder après si jveux ou m'en servir pour les poussières, au choix. Et il est fort probable que ce jour là, je sois, en plus, nue sous mes vêtements.
Donc sensations fortes garanties en plus des superbes films taïwanais présentés, des master class qui seront animées par des vrais américains qui viennent d'Hollywood, des conférences qui sont bonnes pour la tête, d'autres superbes films qui seront pas taïwanais mais qui seront superbes quand même, les films réalisés par les membres du Centre Multimédia dans lesquels j'ai bien voulu mouiller ma patte (mais pas trop quand même parce qu'après je risquais de croire sur j'avais un avenir professionnel dans le monde du cinéma), le bar du Centre Culturel Jacques Franck qui, soit dit en passant, est quand même LE bar du Centre Culturel Jacques Franck.
Accessoirement, l'année dernière il y aurait eu une émeute à cause d'une BIG STAR venue direct from les Philippines, donc je vous prierais cette année de bien vouloir ne pas nous arracher nos magnifiques T-Shirt parce que merde quoi ! Et si je voulais le garder, après tout hein ?!?
Et même que si vous voulez vraiment y aller, ben je vous donne les renseignements ci dessous parce que je suis super altruiste et que je vous aime :

Festival International du Film Indépendant
Du 7 au 12 novembre 2006
Centre Culturel Jacques Franck
Chaussée de Waterloo, 94
1060 Bruxelles
FIFI site internet

C'est 3€ la séance pour les gens qui ont les moyens, et gratuit pour ceux qui les ont pas (sous réserve de places disponibles).
Ce post a été entièrement sponsorisé par la STIB, la ville de Bruxelles-Capitale, les fritkot, Colruyt (pronounce Colreuït), la touche B et I, Le sirop de Liège et mes doigts.

La louze...

Gare du Nord, lundi, 14h30
Loutre : Bon, il s'affiche ce train ou bien ?
Le monsieur que je vois régulièrement et qui vend des calendriers pour les sans abri vient (encore) me voir. Appelons le Bernard.
Bernard : Bonjour mademoiselle, ça vous dit d'acheter un calendrier pour...
Loutre : J'ai pas de monnaie.
Bernard : Mais je peux vous en faire de la monnaie !
Loutre : Nan mais quand je dis que j'ai pas de monnaie, c'est que j'ai pas d'argent tout court.
Bernard : Même pas un ticket restaurant ?
Loutre : Hin hin...j'aimerais bien en avoir mais je travaille pas.
Bernard : Et une cigarette ?
Loutre : Ca peut s'arranger...
Bernard : Vous travaillez pas alors ? C'est dur, hein ?
Loutre : Oh oui m'en parlez pas...
Bernard : Bientôt c'est moi qui vous donnerai de l'argent.
Loutre : Hahaha (rire jaune).Grmblcon.

Bouhouhouhou.

Des tâches dans ma tasse Taz remplie d'Earl Grey

Je ne sais pas qui était Earl Grey, ni pourquoi on a donné son nom à un thé à la bergamote. Délicieux, soit dit en passant. J'avoue qu'il me suffirait de faire une recherche sur Google pour le savoir, mais j'ai flemme.
Quoiqu'il en soit, en Tunisie, je n'ai pas trouvé d'Earl Grey qui soit buvable froid. Je sais, je sais, le thé se boit chaud voire tiède. Mais comme je laisse constamment refroidir mes dernières gorgées de thé en général, je les bois froides. Et en Tunisie, c'est un peu dégueulasse en fait.
Mis à part ça, j'ai mangé du couscous, des beignets frits, du riz, des pizzas, des pâtes, des légumes pour le transit, des crèpes au chocolat, de la pastèque et j'ai bu du pinard blanc et rosé, de la bière tunisienne, un cocktail du nom de l'hôtel qui était vachement bon, du thé à la menthé, j'ai fumé plein (trop) de chicha, j'ai acheté un pouf en cuir, des plats bleus, des trucs décoratifs, des cigarettes et le reste du temps, j'ai fait la crèpe sur un transat avec quelques vagues efforts de brasse coulée dans la piscine histoire de se rafraîchir des 30°C qui te tapent sur le visage tout au long de la journée.
Forcément, en rentrant, j'ai déprimé un peu en voyant que je devais me mettre au régime (merci les beignets), que je devais me trouver un emploi, que je devais construire ma vie et tout ça avant la fin de l'année 2006.
Du coup, je bois de l'Earl Grey pour boire de l'eau et parce que sinon j'aurais honte devant ma coach Weight Watchers belge si je ne perds pas au moins 2 kilos dans la semaine.
Je précise belge parce qu'avec son accent, on peut pas se tromper.
Et comme j'utilise toujours la même grosse tasse Taz, je me dis que même si je perds mes 70 kilos en trop (non j'exagère pas du tout), que je trouve un emploi vachement trop bien, l'intérieur de mon corps sera aussi noir que du thé noir.
Ou alors que j'aurais vachement de mal à faire partir ça au lave-vaisselle.

Des trav(el)aux dans la salle de bains... ?

La voisine a souffert quelques jours, mais qu'est ce que c'est comparé à notre souffrance à nous ?
Parce qu'il faut pouvoir supporter une telle odeur quand on n'a plus de douche !
Ok, elle n'a pas eu d'électricté pendant un jour ou deux parce qu'évidemment l'eau qui a coulé de notre cabine de douche sortait par les conduits électriques de chez elle. Mais qu'y pouvons nous ?
C'est vrai après tout, pourquoi elle n'a pas fait refaire son électricité et sa tuyauterie du plafond ?
Celui qui me dit que la tuyauterie au plafond n'existe pas, je lui mets la tête dans le sable tunisien dans lequel je me roulerai dimanche.
Bon, depuis ce malencontreux accident (qui a quand même coûté la vie à un plancher tout neuf de 1920, je tiens à le signaler), on ne se douche plus, on fait grève de douche, on dit fuck les pommeaux et on écrit des brèves journalistiques à la Zola sur l'ardoise de la cuisine.
Alors, oui on pue. Oui, notre popularité en a pris un coup, nos amis ne nous parlent plus et les familles organisent des réunions spéciales pour qu'on puisse aller se laver quelque part.
ET TOUT CA parce que la voisine du dessous a osé ouvrir sa grande gueule et nous informer que de l'eau essayait de faire la plus grosse bulle au concours de chewing gum avec son plafond.
Alors, voilà, c'est ça les voisins, aucune solidarité, que du mépris pour notre bien-être, on leur donne ça, ils nous prennent ça, l'hôpital qui se fout de la charité, toussa...
Mais moi, je dis stop quoi ! Stop les calomnies, non notre douche ne fuit pas ! Non, elle n'a pas été refaite par des polonais qui devaient être plus diplômés en droit qu'en maçonnerie ! Non, nous sommes des gens très soigneux et nous ne posons jamais un pied mouillé sur le sol !
Alors hein ?! T'arrêtes maintenant !


Bon, je vous laisse, je vais aller me laver les cheveux dans l'évier.

Pfffff sarace.

Je viens de refuser le stage parce que je n'ai pas trouvé de convention.
Je suis vraiment déçue et limite je compte écrire au gouvernement même si ma lettre passera sans doute inaperçue.
Il n'est vraiment pas normal que pour un domaine où les offres d'emploi sont extrèmement limitées, où l'on ne peut accéder quasiment que par des stages, on ne fournisse pas de conventions à la fin des études.
Je trouve ça incompréhensible. On peut être couvert par une mutuelle étudiante même en n'étant plus étudiant (ben oui, facile quand on paye hein) mais par contre, pour ce qui est du reste...
Du coup, vu que ma carrière cinématographique et télévisuelle semble de plus en plus compromise, je suis allée chercher une brochure sur le statut d'indépendant. Et peut être qu'un jour, j'ouvrirai un salon de thé (si j'y arrive). Et encore, je devrais bosser au GB Express pendant des années avant de pouvoir économiser le moindre centime.
Et même si c'est quelque chose que je rêve de faire, je reste persuadée que je resterai amère quant à ma carrière avortée dans l'oeuf. Merci Paris 8, merci le ministère de l'emploi, nan franchement merci.

Poulet, caféinomane anonyme, 0h34

"J'aimerais bien être demain matin pour boire du café"...

Et après, il veut que je lui offre une machine Nespresso...faut pas pousser mémé dans la cafetière non plus !

Ca ne change jamais...

Ouais je râle.
Encore.
Parce que bon, monde de merde quoi.
Bon, j'explique : le jour où je me suis dit inopinément, au lieu de m'inscrire dans une fac d'anglais ou de psycho "Tiens ? Si je m'inscrivais dans une fac de cinéma ?", je pense que j'aurais mieux fait de me fouler le petit doigt avec un mon stylo à plume.
Tout simplement, parce que déjà je n'aurais pas développé une sorte de syndrôme de Stockholm avec mon stylo à plume qui, plus d'une fois, m'a lâchée en plein bac blanc ou a décidé de me baver dessus allègrement, inondant mes superbes métaphores en philo. Et pourtant, quand il fut trépassé, mon côté pieuvre fut endeuillé sérieusement.
Ensuite, parce que si j'avais fait anglais ou psycho, je serais probablement soit en train de lancer des craies au travers d'une classe pour me faire respecter ou bien en train de m'endormir sur mon fauteuil grognant de temps à autres quelques sombres onomatopées agrémentant le récit d'une desperate housewife.

Je ne serais certainement pas en train de me battre avec moi-même, avec des administrations, avec des gens (c'est pas encore fait mais je suis sûre que ça va arriver bientôt) pour obtenir une bête convention de stage.
Parce que oui, moi, Loutre, ici présente, j'ai pu décrocher un stage sur une chaîne de télévision belge très connue. Alors, c'est un peu un rêve qui se concrétise, je voudrais remercier ma mèr...
NON !!!
Non, je peux pas dire ça parce que rien n'est fait et vous savez pourquoi rien n'est fait ? Tout simplement, parce que j'ai besoin d'une convention de stage, que les conventions de stage on ne les donne qu'aux étudiants, et que depuis environ un mois et demi je ne suis PLUS étudiante.
En gros, il se peut que ma chance d'avoir un travail dans l'audiovisuel à l'avenir soit sérieusement compromise parce que je n'ai pas ce $%@&§µ de papier de ^*€#ù !!!
Alors voilà pourquoi je râle ! Et j'estime en avoir le droit ! Parce que hein bon.
Bordel Zut, quoi.

Vite fait avant de partir...

Je les hais tous

Tous ces spammeurs à la con, je les hais oui je vous hais là vous qui vous amusez à me mettre 150 commentaires sur mon blog poussiéreux.
Vous étiez déjà venus sur mon ancien quand je l'avais abandonné, vous êtes un peu comme les charognards qui attendent que l'homme se transforme en cadavre et qui attaquez en attendant qu'il rende son dernier soupir et que vous puissiez vous régaler de cette pitance.
Vous êtes des empoisonneurs et je vous hais.
J'espère que votre enfer (car vous irez certainement en enfer) consistera à supprimer éternellement tous les commentaires que vos logiciels à la con auront pu poster dans tous les blogs et forums du monde entier.
Et là tout de suite je ris, parce que maintenant vous aurez besoin d'une validation de ma part pour poster vos liens de merde. Et bien sûr vous ne l'aurez pas.

Mais du coup, vous aussi chers petits lecteurs, vous serez soumis à une validation...
"La liberté d'expression passe parfois par la répression" (personne n'a dit ça mais ça fait genre chui cultivée toussa).